Dans un entretien accordé à notre reporter ce dimanche 07 avril, le chargé de communication du syndicat national de l’éducation (SNE), en l’occurrence, Aboubacar « Diesto » Camara, affirme « l’adhésion » de sa structure syndicale à l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), mais version Abdoulaye Camara.
« Ce qui nous motive à adhérer, nous ne voulons pas être un cavalier solitaire, en toute responsabilité, nous voulons être au compte d’une centrale syndicale qui va répondre intégralement à nos aspirations, qui a une vision comme le SNE (syndicat national de l’éducation, Ndlr), et la même démarche », affirme Aboubacar « Diesto » Camara.
Sans évoquer le bicéphalisme qui caractérise l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), dont d’un côté, Abdoulaye Sow et de l’autre, Abdoulaye Camara, mais le chargé de communication du syndicat national de l’éducation, Aboubacar « Diesto » Camara, évoque des garanties, qui l’ont amené à s’affilier à l’USTG, version Abdoulaye Camara.
« la première garantie, c’est la personnalité qu’incarne le secrétaire général, Abdoulaye Camara ; la deuxième garantie, c’est aussi la dimension, la hauteur de vue que L’USTG d’Abdoulaye Camara possède dans le monde syndical guinéen.
Nous croyons en leur valeur, leur démarche, les objectifs visés dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants de Guinée »
Parlant de la menace d’une éventuelle grève que brandit le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), un bras de fer qui leur oppose au ministre de l’enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé, au sujet notamment du récemment des enseignants du Supérieur, notre interlocuteur de répondre :
« Ils sont dans leur plein droit. Nous, on ne peut pas s’opposer. Vous le savez l’article « 154 » de notre constitution garantit la liberté syndicale (…) mais il reste à savoir si les autres structures syndicales vont être fédérées pour booster la grève, ou si elles vont continuer à évoluer en qualité de cavalier solitaire. Pour nous, il faut défendre deux choses : défendre le travailleur et le travail, donc si à un moment donné, dans la même année, il y a des cavalcades de grèves, je pense que à un moment donné, il faut se réserver, ( de constater l’intérêt supérieur des apprenants, parce que leur avenir en dépend, Ndlr), estime pour sa part le chargé de communication du syndicat national de l’éducation, Aboubacar « Diesto » Camara.
Propos recueillis par Mamadou Dian Bah