(Décryptage !) – Sidya Touré, est le président de l’Union des forces républicaines (UFR). Dans un passé récent, il n’a pas hésité de saisir l’opportunité politique afin d’apporter sa touche particulière à la gouvernance du pays aux côtés d’Alpha Condé en étant son « Haut représentant ». En acceptant ce poste, le président de l’UFR, (jugeait) pouvoir guider Alpha Condé dans des domaines importants comme l’agriculture, l’éducation, santé, l’énergie… en un mot, il avait le sens d’apporter au président de la République des avis dans ces domaines précis, avant finalement de jeter l’éponge. Un retour à son parti (UFR) qui inquiète de plus en plus, observateurs et citoyens simples, à cause de son élan électrique pour la défense de la Constitution dont ses militants sont à l’avant-garde de ce combat.
Ce 15 juin 2019 à son siège de Matam (Conakry), le président de l’UFR a vraiment donné une autre couleur à son élan politique contre le pouvoir d’Alpha Condé. Qui peut, à la moindre réflexion du citoyen, être classé dans la catégorie d’une « montée en puissance de la crise politique sans précédent dans le pays voire aux risques incalculables ».
« ’L’eau qui sort de la pompe, ne la buvez pas, ce n’est bon. La seule station de pompage qui est dans ce pays a été construite en 1962. Depuis cette date-là, la population de Conakry a été multipliée par 10, c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec ce régime », révèle Sidya Touré, alors qu’il fut nommé janvier 2016, « Haut Représentant » du président Alpha Condé avant de tourner dos à celui-ci.
Dian Bah