C’est le centre médical communal de Matam(CMC) qui a servi de cadre ce samedi 8 décembre 2018, à la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida. Cette année le thème est « connaître ton statut ».
La République de Guinée a célébré en différé la journée mondiale de lutte contre le VIH /Sida, initialement prévue le 1er décembre de chaque an. Elle a été instaurée depuis 1988 lors du sommet mondial des ministres de la santé sur le programme de prévention du VIH/Sida. Dans ce cadre, chaque année, les organismes des nations unies, les gouvernements, et la société civile se retrouvent afin d’évaluer les résultats obtenus et défis à révéler.
Pour son discours de circonstance devant les institutions internationales et corps diplomatiques, le ministre guinéen de la santé publique Édouard nyankoye Lamah, a réaffirmé que la santé est une priorité du président Alpha Condé : « on s’en souvient récemment sur l’instruction expresse du chef de l’État, le ministre de la santé s’est rendu en Guinée forestière qui est la première étape visite afin de voir et rendre compte au gouvernement et au président de la République les réalités dans nos hôpitaux. Il a été observé pratiquement les 95% des cas des hôpitaux, le gouvernement a déposé partout un lot important d’équipements pour pouvoir dépister rapidement le SIDA. L’hôpital Donka en est un exemple », déclare le ministre de la santé.
Prenant la parole, la première Dame de la Guinée, Hadja Djené Kaba, présidente de la fondation pour la protection sociale maternelle et infantile (PROSMI), a tout d’abord remercier et féliciter l’Ambassadeur de la chine en Guinée et son épouse qui ont accompagné l’organisation de cette journée, avant de louer les efforts consentis par le gouvernement chinois dans la lutte contre le VIH/Sida, « en marge du dernier sommet chinois-Afrique tenu à Beijing en septembre dernier, la première Dame de Chine avait organisé un séminaire international sur la prévention du VIH/Sida, qui avait pour thème la (Chine et l’Afrique la main dans la main) pour un avenir sans Sida, une organisation qui avait connu la présence d’une quarantaine des première Dames de l’Afrique. Elle a fait une preuve de son engagement et son leadership en faveur d’un monde sans sida », a-t-elle déclaré.
Poursuivant, Hadja Djené Kaba s’en félicite des actes posés par sa fondation PROSMI pour l’éradication de la pandémie depuis 2011, « plusieurs activités pour la prévention du VIH/Sida, des plaidoyers auprès des décideurs politiques, des leaders d’opinions et religieux. En 2016 nous avons construit cinq (5) centres de santé à travers la Guinée ; aussi des campagnes de sensibilisation des femmes à l’âge de procréer dans les villes minières de (Boke, Fria, et kindia), a-t-elle ajouté.
A noter que depuis un an aucun enfant n’est né avec le VIH/Sida en Guinée.
Mamadou Dian Bah