« Gouverner autrement » est le mot-clé du président Alpha Condé en ce début du premier mandat de la quatrième République. Cette promesse étant mise dans l’opinion publique, le chef de l’État ne peut plus se rétracter pour manger son chapeau. Mais la volonté du président Alpha Condé commence à être souillée par la marque de fabrique du copinage au sein du gouvernement Kassory Fofana.
L’illustration la plus parfaite – est celle du récent communiqué du gouvernement dans l’affaire dite « Nabayagate », signé des deux mains du Premier ministre, chef du gouvernement, Kassory Fofana – qui tente bec et ongles à se solidariser d’une ministre jetée par la lumière de la révélation faite par la presse. Il s’agit d’une situation que l’opinion n’a pas pu digérer. En plus, la jeunesse de la majorité (RPG) s’est donnée de la voix, à travers une déclaration faite vendredi pour marquer son désaccord vis-à-vis de la position du gouvernement concernant cette fameuse affaire de détournement de [200 milliards GNF].
« Gouverner autrement » risque d’être un vain mot. Parce que dans l’affaire dite « Nabayagate », le gouvernement a préféré sauver la ministre Zenab Dramé mais laissant ainsi Alpha Condé dans la boue de l’opinion publique. Il s’agit d’une mauvaise posture qui doit faire réveiller la majorité, y compris le chef de l’État en personne pour sonner le glas de la « Mamaya ».
À la lumière de cette sale affaire, l’expression : « gouverner autrement » résidera son salut que dans la formation d’un nouveau gouvernement avec les visages nouveaux.
Dian Bah pour www.alerteur.com