Il s’agit d’un souhait qu’il a d’ailleurs exprimé dès sa prise du pouvoir par la force qui a fini par la capitulation du colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même un putschiste aux ambitions corporatistes et chéri autant par la Cédéao à cause de la lucidité que dégageait la feuille de route de la transition sous sa conduite après avoir évincé le président Kaboré.
En effet, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé samedi la tenue les 14 et 15 octobre des « assises nationales » devant désigner un président de transition, avant l’organisation d’élections en 2024. Il sera question aussi de l’élaboration de la charte de la transition et son adoption, un travail qui va suivre la désignation d’un président civil ou militaire pour gérer le reste de la transition.
À rappeler que dès sa prise du pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré avait souligné qu’il n’était pas intéressé par la gestion du pouvoir politique. Son objectif était de se retrouver sur le terrain avec ses hommes pour la reconquête des localités sous contrôle des groupes armés terroristes.
Avec Rfi