No comment. Ce n’était jamais arrivé. Un plébiscite autour d’un président de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Depuis 2010, l’institution en charge des élections évolue à un rythme délétère, qui a même permis à la présidence en 2010 d’un Malien pour présider l’organe électoral.
En effet, le pouvoir en place a toujours été soupçonné par l’opposition d’avoir planifié l’élection d’un président. De Lounceny Camara (…) à Me Amadou Salif Kébé, la Ceni a continuellement vibré au tempo du tiraillement sans fin entre pouvoir et opposition pour son contrôle.
Aujourd’hui, la couleur que montre la Ceni, notamment avec l’élection de Kabinet Cissé, prouve à suffisance que les hommes politiques guinéens mentent sous haillons du peuple. Le pouvoir et l’opposition ont chacun à armes égales, sept (7) commissaires. Et alors que Kabinet Cissé a bénéficié seize (16) des voix sur dix-sept (17). Un fait qui nous amène à se poser deux questions : l’opposition a-t-elle accusé incessamment à tort le pouvoir ? Est-ce que Cellou et Sidya vont enfin désavouer leurs représentants à la Ceni ?
Facely Sanoh