Le Premier ministre Kassory Fofana a poursuivi ce jeudi 12 septembre les concertations avec les présidents des institutions républicaines dont le bureau de l’Assemblée nationale. Cette démarche de Dr Kassory Fofana est relative à la volonté du chef de l’Etat, Alpha Condé afin de recueillir les avis des uns et des autres notamment sur des sujets de la vie de la Nation dont la Constitution. Mais au sortir de cette consultation, le président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano regrette l’absence de certains honorables.
« J’ai regretté l’absence de mes collègues de l’extrême droite et de la gauche, parce que cela nous aurait permis d’avoir des positions différentes pour une sorte de débat contradictoires. Nous avons pu quand même avec l’ensemble des membres du bureau de l’Assemblée nationale et les présidents des commissions générales pu recevoir le PM. Face aux deux points; les positions de tous les intervenants étaient qu’il faut en sorte qu’on puisse avoir les élections législatives dans la date approximative qui a été fixée par le pouvoir exécutif. L’essentiel est qu’elle soit propre, crédible et transparente sans pression d’où qu’elle vienne », a déclaré le président de l’Assemblée.
Parlant du second volet de cette rencontre, Claude Kory Kondiano précise : « conforment à l’article 151 de la Constitution actuelle, le président de République est autorisé d’organiser le référendum pour consulter le peuple sur le contenu de la Constitution, le contenu à donner au peuple. La Constitution de 2010 a fait son temps. Il n’y a pas un seul pays dans le monde qui adopte une constitution pour l’éternité. Le débat a trop passionné les Guinéens, alors que nous sommes confrontés à un problème réel. C’est pourquoi, nous les guinéens, qu’on ait l’habitude de dépassionner le débat pour se trouver au tour de la table même quand on n’a pas les même positions », ajoute le président du parlement.
Oumar Konaté