Le mouvement des Artistes pour le Progrès, dénommé (MAP), dirigé par l’Artiste, Doudou Beny et en plus celui du Mouvement des Jeunes Volontaires pour une Emergence (MJVG), ont animé une conférence de presse ce jeudi 22 août à Conakry pour attirer l’attention des artistes guinéens sur l’existence d’une loi protégeant le droit d’auteurs des œuvres littéraires et artistiques promulguées par le président de la République au mois de juin dernier.
A cette occasion, l’artiste Doudou Béni a invité le Ministère en charge de la culture et Bureau guinéen du droit d’auteurs (BGDA) de procéder à la censure des artistes qui font des injures dans leurs morceaux :
« Parmi nos amis artistes, on a dévié un peu la réalité de la culture. Pourquoi ? Parce qu’il y a d’autres qui chantent aujourd’hui en insultant dans la musique…, nous voulons ordonner tout cela. Aujourd’hui, quand on met une musique où on insulte dedans, la jeune génération applaudit. Et pourtant, l’éducation n’est pas là. Or, c’est nous qui devrions leur donner des éducations dans nos chansons. Le BGDA, le Ministère de la culture, ils n’ont qu’à se donner les mains pour censurer réellement les textes des artistes », souhaite l’artiste, Doudou Beny.
Plus loin, il précise entre autres : « la première loi des droits d’auteurs date de 1980. Et depuis cette date, le métier d’auteurs a beaucoup évolué ; une adaptation s’imposait à toutes les sociétés d’auteurs dont la mission essentielle est la défense des intérêts. Le Bureau guinéen des Droits d’auteurs et son Conseil d’Administration se sont inscrits dans cette dynamique avec l’appui dû de leurs différents partenaires de 1980 à 2019 ; cela fait 39 ans les auteurs n’avaient pas accès aux avantages liés aux nouvelles technologies de la communication. Aujourd’hui grâce à la volonté politique du gouvernement guinéen et sous la clairvoyance du prof Alpha Condé, protecteur des Arts et des Lettres et conventions régissant la priorité », ajoute Doudou Beny.
Pour Ahmed Camara, président de MJVG, dira à son tour qu’il « s’agit d’un projet de reconnaissance au terme de sacrifices consentis et des efforts fournis inlassablement par toutes les parties à des différents niveaux depuis plus d’une trentaine d’années, qui se sont battues pour parfaire la culture guinéenne dans le seul et unique but
de donner un nouveau visage au paysage culturel guinéen. Tous désormais, les artistes guinéens sans démagogie pourront tirer profit de leur création. Car la culture est créatrice de richesse, facteur de
réduction de la pauvreté. Au nom de notre bureau, nous encourageons la créativité et le respect des droits d’auteurs pour la stimulation de la créativité littéraire et artistique. Nous sommes en parfaite complicité avec son bureau administratif composé des jeunes dynamiques et très qualifiés au service de la culture guinéenne. Nous encourageons la créativité et le respect des droits d’auteurs pour la stimulation de la créativité et artistiques ».
Oumar Konaté