Les présidents des associations de jeunes réunis au sein du comité national de la jeunesse pour le suivi des engagements pris par le CNRD, ont tenu des échanges fructueux, ce samedi 18 septembre 2021, au siège national du CNOSCG.
Ce comité qui est un outil efficace pour la mise en œuvre les actions de la cellule nationale de crise des organisations de la société civile guinéenne. Il a tablé pendant plusieurs heures afin de mettre en place une dynamique qui aura pour vocation, de veiller au respect des engagements pris par le CNRD et l’étude de ces différentes déclarations.
Les jeunes cadres, responsables d’associations de jeunes s’engagent à suivre à la lettre, la gestion de cette transition dirigée par le colonel mamady Doumbouya, président du comité national du rassemblement et du développement.
Les présidents des associations de la jeunesse et également présidents de ces trois commissions, chargées de la mobilisation, de la stratégie et de la communication.
Bangoura Yamoussa, président du comité national de la jeunesse pour le suivi des engagements pris par le CNRD, a décliné les objectifs assignés à cette structure des jeunes de la société civile guinéenne.
« Nous sommes là pour juste harmoniser les points de vue. Nous sommes un outil de la mise en œuvre des décisions prises par la cellule nationale de crise, toutes les déclarations et actions entreprises par la cellule nationale de crise. En premier, nous sommes en train de recenser les déclarations faites par le CNRD, nous allons analyser la pertinence de ces déclarations, et quelles sont les insuffisances de la mise en œuvre de ces institutions, voire qu’est ce qui a été fait et ce qui n’est pas en cohérence pour la mise en œuvre de ces différentes déclarations, bientôt nous ferons une synthèse », a-t-il souligné.
Parlant des sanctions infligées aux putschistes par la CEDEAO, Yamoussa Bangoura, président du comité national des jeunes pour le suivi des engagements du CNRD trouve très sévère et invite l’institution sous-régionale à revoir ces sanctions.
« La CEDEAO doit reconsidérer ces sanctions, elles méritent d’être revues, car ces sanctions ne sont pas appréciées par les Guinéens même nous de la société civile, CEDEAO doit vraiment revoir ces sanctions pour aider et laisser la junte à pouvoir bien poser les bases solides d’un d’État de droits, de démocratie avec des institutions fortes pour le développement socioéconomique de la Guinée, car la population à tant souffert », a-t-il ajouté.
A noter que le suivi du comité national de la jeunesse sur la junte se basera sur les déclarations, l’engagement, le numéro de la déclaration, la date, les canaux de communication, l’état où niveau de réalisation des engagements et les observations.
Aimé Césaire Bah