Depuis l’annonce faite par le président de la commission électorale nationale indépendante, Me Salifou Kébé, fixant la date des élections législatives au 28 décembre 2019, l’opposition, à travers certains de ses commissaires, avait fait savoir à l’opinion que cette date n’était pas tenable, vu les problèmes techniques que la CENI devrait faire face pour aboutir à des élections transparentes, mais en quelque sorte, ces discours semblent s’apparenter la voix de la politique politicienne.
En effet, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, s’est exprimé ce lundi 30 septembre, à la faveur de l’émission ‘’les grandes gueules’’ de la radio espace fm, au moment duquel le président de l’UFDG a reconnu que l’opposition a participé à la mise en place des démembrements de la CENI en vue des élections législatives – et qu’à ce stade, qu’aucune décision n’a été prise pour boycotter les élections. Et en même temps, il argumente outre qu’ils sont en train d’accumuler, de recenser les faiblesses et les anomalies qui sont en train de se multiplier au niveau de la CENI (…) Et de conclure qu’au moment venu l’opposition politique se retrouvera pour prendre une décision.
Alors, la question est de savoir, qui d’entre Me Salifou Kébé et le groupe de commissaires de l’opposition dit la vérité sur la faisabilité de la date proposée pour les élections législatives?
Makoura