C’est un sujet qui a abasourdi l’opinion cette semaine. Une possible « falsification » de la nouvelle Constitution au niveau du journal officiel de la république. Le constat a été révélé par deux avocats proches du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Au-delà des réactions de part et d’autres venant de l’opposition, Bah Oury a aussi évoqué le sujet cette semaine dans les colonnes du site guineenews.org : « A partir du moment où le texte proposé est publié dans le Journal officiel, il fait force de loi. Et nous avons lu également le texte promulgué du 14 avril 2020. Déjà, le nombre d’articles n’est pas le même. Les contenus sont différents. Or, vous savez que dans un texte de ce genre, même vous changez une phrase, il y a toute une procédure législative, voire référendaire, qu’il faut adapter pour que ça puisse être possible. Mais si du jour au lendemain on modifie totalement le texte proposé à l’attention de la population, pour voter pour cette proposition, cela veut dire qu’il y a forfaiture, qu’il y a haute trahison. Il y a – disons – une falsification de la Constitution. Et cela relève d’une attitude d’extrême gravité dans un pays normal », a déclaré Bah Oury.
À rappeler, le ministre de la Justice s’est intéressé au sujet. Il a mis en place une équipe pour vérifier cette situation.
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