Si l’histoire de la falsification de la Constitution s’avère exacte, comme prétendent les avocats proches du FNDC, la république, dans tous ses compartiments, pourrait s’ébranler. Le ministère de la Justice, qui assure la vulgarisation de la loi fondamentale, à présent, semble avoir bougé. Selon la garde des Sceaux, une équipe est mise en place en vue de vérifier le fondement de ce tollé.
L’honorable Sékou Koureissy Condé, président de l’ARENA, dédramatise la situation, et en appelle également de mettre la balle à terre et de clarifier les choses. « Dans l’histoire des républiques, dans l’histoire des constitutions, ça s’est avéré à un moment ou à un autre, questions de secrétariats, d’interprétations, de corrections ou de mauvaise foi, ont souvent marqué l’écriture des Constitutions. Mettons la balle à terre. Clarifions les choses. C’est un enseignement de plus pour les Guinéens, des Guinéennes, pour savoir ce qui peut se passer, ce qui peut arriver dans des circonstances de ce genre », a-t-il déclaré chez nos confrères d’évasion.
Pour l’honorable Sékou Koureissy Condé : « Quand il y a constatation de falsification de la Constitution, il appartient au président de la République ou aux députés de saisir la Cour constitutionnelle pour un contrôle de conformité. Cette démarche ne s’attache en rien le principe du vote ni la validité du texte qui a été soumis au vote », a-t-il renchéri.
Désormais, les regards sont tournés vers le ministère de la Justice pour trancher le sujet.
Makoura pour www.alerteur.com