Depuis que Alpha Condé est au pouvoir, l’organisation des élections transparentes en Guinée a toujours été confrontée à de nombreuses divergences entre le pouvoir et l’opposition, mais cette fois-ci, un sérieux malentendu demeure entre les acteurs politiques de l’opposition; qui notamment, devraient s’entendre sur le nombre des représentants au sein des démembrements de la commission électorale nationale indépendante (CENI), pouvant permettre l’organisation des élections législatives, censées normalement se tenir en cette fin d’année 2019. Vu ce problème, le président de la Ceni, Me Salif Kébé, n’a pas tardé à réagir cette semaine dans la presse.
« Ce que la loi a dit en matière d’installation des démembrements, c’est ce que nous ferons. S’ils n’arrivent pas à s’entendre sur une modalité d’installation ou sur une liste consensuelle, on sera obligé de se passer d’eux et d’installer les démembrements, quand-même pour que les travaux puissent commencer en attendant qu’ils ne s’entendent. Mais, il y a un principe quand-même qui a été dégagé par la loi, nous invitons tout le monde à suivre ce principe. Si les calculs ont fait ressortir que vous avez un élément à présenter dans les démembrements, vous n’avez qu’un élément. Mais ce n’est pas à la CENI de le faire, c’est aux partis politiques. Nous prendrons le temps qu’il faudra pour bien faire (…) », a annoncé Me Salif Kébé.
Dian Bah