L’opération annoncée par le président de la République en personne concernant le détournement de deniers publics affiche d’ores et déjà une souffrance qui ne dit pas son nom. Les grandes annonces du président semblent de loin s’accommoder au rythme de la quatrième République. L’espoir est loin d’atteindre la lisière.
C’est ainsi que le gouvernement conduit par Dr Ibrahima Kassory Fofana offre au public un cynisme triomphant dans l’affaire dite « Nabayagate », la ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, qui se trouverait être engloutie dans un scandale de détournement plus de « 200 milliards GNF », accueille favorablement le soutien collectif du gouvernement Kassory Fofana sans pour autant ouvrir une enquête à cet effet.
« Le Conseil a déploré la diffusion par certains médias d’informations diffamatoires sur un membre du Gouvernement autour d’un détournement qui porterait sur des montants faramineux sans en apporter la moindre preuve. Le Conseil encourage la HAC à veiller à l’application des règles d’éthique et de déontologie ainsi qu’au respect des dispositions pertinentes de la Loi sur la liberté de la Presse ». C’est ainsi la position du gouvernement qui défend bec et ongles une ministre qui a eu comme réponse une littérature du spectacle offerte au public pour dit-on « défendre son honneur ». Cette déception annonce un début difficile de la quatrième République tant vantée par les thuriféraires du régime.
Dian Bah pour www.alerteur.com
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