Jadis haut fonctionnaire de l’Etat guinéen sous Lansana Conté (le président de la Guinée entre 1984-2008). Cellou Dalein Diallo a gravi les échelons dans l’administration jusqu’à ce qu’il devienne Premier ministre de 2004 à 2006, puis prend la tête du parti l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) en 2007. Celui qui est considéré comme ‘’bien éduqué’’ se lance donc dans la bataille électorale de 2010, dont l’issue ne lui sera pas favorable.
Sur ses traces, on peut observer à la fois amertumes et sympathies. Il s’agit de la mort de plusieurs de ses militants, et ensuite, le leader charismatique qu’il devient à travers son combat politique.
Après avoir subi de nombreuses débâcles électorales, Cellou se montre toujours comme si rien n’était perdu d’avance. Dans une interview qu’il a accordée à RT France, le ‘’président auto-proclamé de Guinée’’ a véritablement laissé pavillon, entrevoyant qu’il sera candidat en 2026 si son parti parvenait à le choisir. C’est une contradiction par rapport à son refus de ne pas reconnaître la réélection d’Alpha Condé.
Aujourd’hui, l’étau politique se resserre sur lui. Il s’agit des stratagèmes politiques du pouvoir en place qui l’interdisent de ne pas sortir hors du pays sans en être informé des raisons, et de l’autre côté, son refus de ne pas reconnaître Mamadou Sylla comme le nouveau chef de file de l’opposition, aux jeux de l’opinion bien avisée, ses facteurs piétinent aujourd’hui le principal opposant à Alpha Condé à s’élancer vers ses activités politiques hors du pays. Et pour être plus clair auprès des faits, le président de l’UFDG est entre deux fronts : Alpha Condé et Mamadou Sylla.
Par Saran Camara