Devant ses militants, ce 27 octobre 2018, l’opposant le plus craint au régime d’Alpha Condé durcit le ton. À quelques jours après l’attaque contre son véhicule, laquelle il croit à une « tentative d’assassinat » contre sa personne.
« Je suis choqué par l’arrogance du pouvoir qui viole nos droits, qui continue d’assassiner les citoyens guinéens, qui continue de violer de manière arrogante et irresponsable les lois de la Républiques et les accords que nous avons signés… » lance Cellou à l’endroit des militants acquis à la cause du parti UFDG.
Ce discours intervient dans un contexte de réelle tension politique dans le pays, qui s’explique en grande partie selon l’opposition républicaine, de la « non-application » de l’accord signé récemment entre la majorité et l’opposition concernant l’installation des exécutifs communaux.
Dans un discours qui ressemble à celui du « maquis », le chef de file de l’opposition dit plus haut devant ses partisans que « l’heure est à la résistance », parce que, dira-t-il, « si nous baissons les bras, c’est terminé… »
Alassane Diop