En dépit de plusieurs financements dans ce secteur, apparemment, le président Alpha Condé veut voir clair de ce qui ne va pas dans ce domaine depuis qu’il est au pouvoir. Le ton est monté une nouvelle fois ce jeudi, 18 juillet 2019, lors du Conseil des ministres auquel il a présidé.
Selon le porte-parole du gouvernement, Aboubacar Sylla, qui a fait la lecture du conseil, a précisé entre autres : « le Président de la République a reconfirmé ses instructions relatives à l’audit complet du secteur de l’énergie électrique, en insistant sur le caractère insoutenable des subventions de plus en plus importantes allouées à ce secteur par le Budget National, ce qui limite considérablement l’Etat dans sa volonté de financement d’autres secteurs de l’économie nationale », a-t-il précisé.
À rappeler, juin 2015, l’Etat guinéen et la société française Véolia, ont signé un contrat de gestion allant de quatre années. Il s’agissait de réhabiliter et étendre les infrastructures exploitées par EDG ; améliorer la performance technique, commerciale et financière d’EDG ; restructurer la société EDG et moderniser son matériel d’exploitation, de maintenance et de gestion et enfin, renforcer les compétences du personnel d’EDG. Mais malgré ce transfert de l’expertise au bénéfice d’EDG, le président Alpha Condé, en personne, n’a cessé dans ces derniers temps de critiquer la gestion de Véolia. Ce qui sonne d’ores et déjà comme un signe annonciateur d’une fin de contrat entre l’Etat guinéen et la société française, Vélio.
Dian Bah