Pour bon nombre d’observateurs intéressés à la politique guinéenne, le foisonnement de débats politiques concernant un éventuel changement constitutionnel relèverait en pratique de la peur devant une pénombre inconnue – alors que le président, lui-même, s’est trempé dans le long silence au point pour ses compatriotes et ses partisans d’en faire à un débat du peuple :question pourtant sur le référendum – auquel certains juristes sont « favorables » à l’idée du projet. Mais l’opposition dite républicaine et quelques acteurs de la société civile guinéenne, voient en d’autres termes dans ce « projet », une façon pour le président Alpha Condé de jouer la montre et – alors que, le temps vers 2020 arrive à grands pas.
C’est dans cette confusion entre les partisans autour de cette « possibilité » qu’un article sort de la toile le 13 juin 2019: précisément dans le très respectueux journal (Le Monde) – ou un certain Clément Boursin, (responsable des programme Afrique à l’ACAT France) évoque de manière tacite le facteur qui ferait que le président Alpha Condé (veut) se « maintenir » au pouvoir.
« En toile de fond : les enjeux financiers extrêmement importants que représente l’argent généré par la bauxite et d’autres minerais, auxquels s’ajoute la peur d’un clan de perdre le pouvoir en 2020 »… indique Clément Boursin dans les colonnes du (Monde Afrique).
Dian Bah