Comme disait Marine Le Pen à la rentrée politique de cette année, l’incarnation d’une opposition est de proposer un contre-projet de la gouvernance dont adhère le peuple – donc en effet le débat devient ainsi le maillon fort. Mais cette affirmation semble loin s’apprêter de ce que révèle Aboubacar Sidik Diallo du parti UMP (Union pour un Mouvement Populaire), qui pointe du doigt « Sidya et Cellou » comme les deux qui refuseraient toute possibilité d’entamer un débat au sein du FNDC, surtout en ce qui concerne de débattre le sujet portant sur le changement constitutionnel. Il le dit sans gaucherie, Aboubacar Sidik Diallo du parti UMP.
« Le FNDC auquel nous faisons partie, a décidé de façon très rapide, à ne pas partir aux concertations. Nous avons respecté cela. Si nous avons demandé à ce qu’au niveau politique que les partis politiques de l’opposition républicaine se retrouvent pour revoir cette position.
Nous avons appelé donc une concertation au sein de l’opposition républicaine, ce qui n’a pas été acceptée par le chef de file. (…), il nous a envoyé vers l’opposition plurielle, dans laquelle aussi on n’a pas eu droit à la parole. Parce que le président Sidya a mis fin aux débats. Il dit lui, le chef de file lui a dit que cette rencontre n’a été appelée que juste pour échanger des informations, pas débattre. Alors si on n’a pas le droit de débattre, on demande à nos bases – et notre base nous a demandé d’aller à la concertation en se référant à ces dispositions constitutionnelles (…) », affirme Aboubacar Sidik Diallo du parti UMP au micro de nos confrères d’Evasion TV.
Makoura