Si la pandémie cause assez de morts, cependant, vu le nombre d’accident par jour, fait aussi peur. Des vies entières deviennent des handicaps à vie. Aujourd’hui, le fait qui parle de plus, c’est bien l’utilisation des engins roulants par des mineurs, dont les parents ne veillent plus sur cet aspect. Notamment à Kankan, l’accident de la route préoccupe la police. Pour tirer la sonnette d’alarme, notre journaliste est partie à la rencontre de Lancinè Diabaté, chargé de constat et de sécurité routière au Commissariat central de Kankan.
Pour lui : ‘’Les accidents sont dus souvent par la non maîtrise des codes de conduite. A longueur de journée, nous constatons à Kankan, les enfants pilotent les motos, et qui parle d’enfant, c’est celui-là qui n’a pas la maturité, ils sont distraits avec le guidon, d’autres sont avec les téléphones et certains usagers qui ne respectent pas le sens interdit quand tu es sur la route met en tête que tu n’es pas seul sur la route’’.
Interrogé sur cette même question, le colonel Jérôme Kolié, commissaire divisionnaire de la police routière laisse entendre qu’une des causes des accidents est le non-respect du code de la route par ces mineurs. ‘’C’est à la suite des infractions qu’on s’expose à un accident, quand quelqu’un conduit une voiture ou une moto en pleine ville mais s’il est en accès de vitesse, il s’expose à un danger, qui n’est pas encore mûr d’âge et il est sur un engin, cela est souvent à l’origine de l’accident’’.
Lancinè Diabaté de renchérir, lance un appel aux parents qui désirent donner rapidement les engins roulants à leurs enfants qui n’ont pas encore l’âge. ‘’Vouloir donner une voiture ou une moto à ton enfant alors qu’il n’a pas l’âge peut le conduire à un danger, d’autres peuvent même perdre la vie lors de l’accident et d’autres sont handicapés à vie, même si tu aimes ton enfant, attends un peu que son âge avance’’.
La ville de Kankan est l’une des plus grandes agglomérations du pays. Tant de citoyens demandent aux autorités de la police routière de prendre leur responsabilité face à ce danger qui assaille la société.
Par Saran Camara
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