En Guinée, sans nul doute, les consultations annoncées par le président de la République Alpha Condé afin de discuter des questions liées à la vie de la Nation pourraient donc se buter contre des exigences des opposants. Dans l’ensemble, les partis politiques de l’opposition n’ont toujours pas montré une volonté affichée de rencontrer le Premier ministre Kassory Fofana pour discuter de toutes ces questions les yeux dans les yeux. Mais l’opposant Faya Millimono du Bloc Libéral s’en moque littéralement à sa façon face aux consultations annoncées.
« Nous voulons réaffirmer notre position par rapport à cette question. Pour nous, le débat en Guinée, le dialogue en Guinée, c’est important. Nous sommes ouverts au dialogue mais il y a des questions sur lesquelles le dialogue devait se faire. Est-ce que c’est tel qui fait que nos ordures ne disparaissent plus dans nos villes ?
La deuxième question importante, c’est la question de ces élections. Nous avons écouté la CENI, qui en rang dispersé nous parle du chronogramme. Le président de la CENI nous dit le 28 décembre, on peut avoir les élections. Nous prenons acte mais nous rappelons que premièrement, il y a un processus électoral qui a commencé – et on a été aux urnes le 4 février (2018, Ndlr). Il faut d’abord installer les quatre mille et quelques conseils de quartiers et de districts, ça c’est important, il faut qu’on ait un opérateur de saisie, que cet opérateur nous amène ces kits, qu’on recrute les Guinéens, qu’on les forme pour utiliser ces kits. C’est lorsque tout sera fait, que soixante-dix jours avant le jour du scrutin que le président peut prendre un décret pour convoquer le corps électoral (…) », affirme le président du Bloc Libéral au micro de nos confrères d’Evasion TV.
Makoura