Les membres de l’ONG » les avocats sans frontières » étaient face à la presse ce jeudi 25 mars à Conakry pour informer et rendre publique l’exécution du projet intitulé ‘’documentation des cas de violation des droits de l’homme dans la zone de Conakry et les communes de Coyah et Dubréka pendant la pandémie du COVID-19’’.
Dans sa communication, le président de l’ONG Avocats Sans frontières a déclaré que ‘’ la mise en œuvre de ce projet constituera à documenter des cas de violation des droits de l’homme pour l’assistance juridique et judiciaire de certaines victimes des cas de violation des droits. L’objectif de ce projet vise à contribuer à la protection et à la promotion des droits humains dans la zone d’exécution. Ce présent projet se fixe des objectifs spécifiques auxquels sont attendus, notamment la formation des équipes qui sera composées de 14 d’enquêteurs à la technique de collecte d’information en matière de violation des droits de l’homme et les attitudes à adopter face aux témoins victimes des officiers de la police judiciaire’’, explique Faya Gabriel Kamano.
Poursuivant son intervention, il a aussi martelé que dans la démarche des actions de plaidoyers seront menées auprès du ministère de la Justice en ce qui concerne les aspects de la violation des droits humains surtout ceux qui sont en charge du contrôle des services de la police judiciaire.
Selon maître Faya Gabriel Kamano, les bénéficiaires de ce projet seront des personnes vulnérables. ‘’ Les personnes éligibles dans ce projet sont celles qui n’ont pas les moyens de s’offrir la prestation d’un avocat. Vous savez que la prestation d’un avocat est rémunérée par le client. Ces personnes pourront bénéficier des assistances énoncées par la découverte de leur cas par les enquêteurs et d’autres ONG’’, conclut-il.
Il convient de rappeler que l’ONG avocats sans frontières en abrégée ‘’ASEF-Guinée’’ a été créée en 2009 par les juristes et avocats guinéens dans le but de contribuer à la promotion des droits de l’homme. Par ailleurs, ce projet est financé par l’institution OSIWA.
Oumar konaté