Depuis l’avènement d’Alpha Condé au pouvoir en 2010, notamment aux couleurs du RPG arc-en-ciel, c’est un risque d’affirmer que les caciques du RPG influencent le président Alpha Condé dans sa prise de décision. La formation de différents gouvernements du professeur Alpha Condé illustre ce fait. Nombreux sont des avis qui estiment que le RPG, c’est un des rares partis politiques au pouvoir où les militants n’obtiennent pas les tendances concernant les grandes décisions du chef de l’État. Cela prouve à suffisance que le président Alpha Condé est le seul maître à bord de sa gouvernance, qui prend des décisions sans subir la moindre pression venant de son parti.
Depuis 2010, aucune personnalité au sein du parti au pouvoir n’est sortie du lot pour se distinguer pour jouer le rôle du numéro 2. Même d’une approche africaine en matière de partis politiques, au sein de chaque formation politique, au-delà de l’ombre du précurseur, les cadres arrivent à se démarquer au sein de la grande masse militante. C’est ce qui donne d’ailleurs la vitalité à un parti politique pour survivre après le fondateur. Mais pour l’heure, au RPG, c’est un risque énorme d’envisager ce scénario.
La longue attente pour la reconduction de Dr Kassory Fofana au poste de Premier ministre illustre davantage que le RPG a moins d’influence sur le président Alpha Condé. Selon nombreux avis de spécialistes, pour la vitalité du RPG à la longue, ses cadres doivent maintenant faire pression en vue d’occuper les ministères régaliens. Mais cette éventualité est loin d’avoir un résultat satisfaisant dans la mesure où nombreux cadres du RPG ne savent pas en premier ce que le chef a comme décision.
Makoura pour www.alerteur.com