SCAN – INFO. Les excuses n’auront pas suffi. Il a franchi le Rubicon. Il pense que le simple pardon suffirait à apprivoiser les ‘’loups’’. Moussa Cissé, directeur du bureau de presse à la présidence de la République, notamment au service du président Alpha Condé, a joué la semaine dernière à la mauvaise presse. Un chantage dont ses adversaires n’ont rien cédé. L’opinion en distance estimait que l’homme voulait ouvrir une mauvaise brèche à la gouvernance du président Alpha Condé.
En affirmant dans la presse que groupe Djoma média « s’équipe aux frais » de son service, c’est-à-dire, le bureau de presse de la présidence. Cette accusation va au-delà du simple amusement. Moussa Cissé semble avoir donné du terrain fertile à une presse séreuse. Qui va au bout de l’enquête, sortir un élément nouveau. Ce ne serait pas une chasse aux sorcières. Il s’agit de cerner ce que « Dreyfus » voulait faire entendre à l’opinion.
Dans une République, une autre citoyenneté consiste aussi à faire jaillir la vérité sur la place publique, afin d’éviter aux plus faibles de sombrer sous la pesanteur du mensonge populaire. Mais Moussa Cissé est déjà cloué au pilori de l’opinion publique. Un accusateur qui joue au mauvais soldat !