Nombreux sont des citoyens guinéens qui ont encore à l’esprit le bras de fer opposant le gouvernement guinéen à l’époque conduit par Mamady Youla et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), version Aboubacar Soumah, au sujet de la réclamation de 40 % d’augmentation de salaire des enseignants, et qui a fini par être acceptée par L’Etat. Mais pour l’heure, les choses semblent bouger dans ce secteur, parce que d’autres enseignants viennent de créer un nouveau syndicat à Kindia, dénommé, « Syndicat National des Enseignants ».
En effet, une nouvelle structure syndicale des enseignants vient de voir le jour à Kindia la semaine dernière. La cérémonie a réuni nombreux acteurs du corps enseignant, différents de ceux déjà acquis pour la cause d’Aboubacar Soumah du Slecs.
« Nous ne sommes pas contre une structure syndicale. Nous voulons apporter nous aussi, notre contribution pour améliorer le monde syndical. Nous allons travailler avec n’importe quelle structure syndicale dans le domaine de l’éducation… Nous sommes des syndicalistes responsables qui comprennent que le syndicat n’est pas l’ennemi de l’Etat. Au même titre que les politiques, on dit adversaires mais pas ennemis,» a clarifié leur position, le secrétaire général du syndicat national des enseignants, Michel Pépé Balamou, invité de la radio Djigui Fm, ce lundi, 10 septembre.
Conséquence
La création de cette nouvelle structure syndicale prouve à suffisance que la crise du leadership au sein du corps enseignant guinéen est loin de connaître son épilogue. En dépit présentement du bicéphalisme au sein du Scleg, une autre galère vient de s’ajouter à celles existantes, et que l’inspecteur général du travail a toujours du mal à solutionner. Le Premier ministre Kassory Fofana peut pour l’instant se frotter les mains, parce qu’il avait émis le « souhait » de voir le mouvement syndical se « reformer »!
Laye Leno