On le croyait étouffé par le gel de salaire de nombreux enseignants qui ont boudé les salles de classe à l’appel du syndicat qu’il dirige. Mais loin de cette approche. Le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignant et Chercheurs de Guinée, Aboubacar Soumah, se montre de plus en plus déterminé à en découdre avec le gouvernement de Kassory Fofana, dont il dénote la mauvaise volonté de celui-ci de n’avoir pas « daigné inviter le bureau exécutif du Slecg afin d’ouvrir les négociations entre les parties ».
« Jusqu’à présent, malgré cet état de fait, le gouvernement n’a pas daigné inviter le bureau exécutif du SLECG pour ouvrir les négociations autour du principal point de revendication », a lancé l’intransigeant chef des enseignants au cours de la réunion de la centrale syndicale USTD de Louis M’Bemba Soumah, tenue à la date du 02 novembre dernier à Conakry.
Ce point mort de la négociation évoqué par Aboubacar Soumah ne reste pas sans être démenti par la partie gouvernementale, notamment le ministère en charge de l’éducation nationale, qui notamment, multiplie dans ces jours-ci la communication sur la réouverture des classes. Et selon le directeur national de la documentation et des archives dudit ministère, en la personne de Ansa Diawara, ce dernier a évoqué hier samedi sur le plateau de la RTG, la ferme volonté du gouvernement de « radier » définitivement les enseignants grévistes dans le fichier de la fonction publique, si les salaires de ceux-ci sont gelés à trois reprises, dira-t-il, amènera le gouvernement à leur radier de la « fonction publique ».
Au-delà de ce blocage, la société civile, quant à elle, tente bien que mal de rapprocher les positions (gouvernement-Slecg). Telle est la volonté récemment du président du CNSCG, Dr Dansa Kourouma, dont certains éléments du Slecg mettent sa personne en cause, le jugeant « proche » du parti au pouvoir, le Rpg-arc-ciel
Alassane Diop alerteur.com