On se demande certainement à quoi servent toutes ces négociations entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), notamment, au sujet de l’augmentation de salaire des enseignants à 8 000 000 GNF ?
En la matière, il y aurait moins de chance désormais pour Aboubacar Soumah et ses collègues, d’obtenir du gouvernement le salaire de huit millions pour les enseignants.
Dans un compte rendu du conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat, Alpha Condé, dans la journée du jeudi, 18 octobre 2018 : « les ministres en charge du Budget et de la Fonction publique ont été commis à prendre toutes les mesures appropriées relatives à l’application rigoureuse des dispositions légales et règlementaires régissant le droit de grève… » Et de dire : « dans la mesure où c’est le travail fait qui est payé et non le travailleur », a décidé le conseil des ministres.
Et cependant, le gouvernement et le Slecg mènent toujours une négociation de sourds, qui en clair, n’auront plus leur chance d’aboutir à une attente, parce que, les choses semblent se décider au sommet. Histoire de dire que c’est la fin du match, qui aura certainement duré pour rien.
Alassane Diop pour www.alerteur.com