ALERTE – Le temps n’est plus à la politique politicienne. En pareille situation, des chaînes de solidarité doivent être constituées par des élites de toutes parts afin de sensibiliser les Antivax d’aller se faire vacciner. Personne ne doit tirer à boulets rouges pour rendre l’autre responsable de l’état sanitaire lié à la covid-19. Car le niveau de responsabilité se situe à la fois dans la défiance des populations à se faire vacciner – et de manière isolée, des citoyens qui prennent l’initiative de recourir à la médecine douce (à base des plantes traditionnelles). La situation est plus que jamais alarmante en Guinée– et doit interpeller même les plus inintelligents qu’ils soient.
Au début de la maladie, certains citoyens se nourrissaient des hypothèses complotistes pour mettre en avant que la « covid-19 n’était qu’une maladie du blanc et que l’Afrique résistait à cette maladie à cause des conditions climatiques ». Ce n’est nullement le cas. Des mois après – et vu l’évolution spectaculaire du nombre de cas à la Covid-19, le Gouvernement guinéen a musclé ses mesures. Le couvre-feu est ramené de 00 heures à 22 heures. Des mesures barrières sont imposées dans les lieux de loisirs ; le test PCR est une exigence pour voyager à l’intérieur du pays (…) ; voire le Gouvernement vient de prendre toute une batterie de mesures pour freiner la chaîne de transmission de covid-19. Mais, il faudrait bien qu’on crie haro sur le nouveau chiffre que le Gouvernement vient de communiquer, notamment en Conseil des ministres, à la date du 10 août 2021, concernant le nombre des malades à la covid-19. Retenez-vous : la barre de 1000 personnes testées positives de covid-19 par jour en passe d’être franchie. Y compris l’inquiétant chiffre de 10 morts par jour. À vrai dire, le tableau fait peur. Et les élites de tous bords doivent se mobiliser pour que la statistique vaccinale s’améliore en vue d’une immunité collective.
Par Saran Camara