On le croyait à couteaux tirés avec tous les compartiments du système Condé, mais avec ses bonnes élocutions, il n’est pas facile de lire avec exactitude certains de ses points de vue, surtout celui portant actuellement sur le changement de la Constitution.
L’ancien médiateur de la République paraît adopter aussitôt la position d’une neutralité afin de concilier les positions des ultras politiques. Mais ce rôle n’est pas assimilable du tout à celui du chef d’un parti politique. En principe, les paroles politiques se devraient être limpides dans certaines circonstances afin d’afficher les positions nettes au débat. Mais le Sociologue surprend, et esquive de fois le chemin contenant des écueils du Palais.
« Nous estimons que les fils et filles de ce pays doivent constamment et permanemment aller sur les voies et moyens qui nous mettent ensemble(…) », affirme l’ancien médiateur de la République juste après sa rencontre avec le Premier ministre Kassory Fofana, hier mercredi 18 septembre.
« C’est ici que nous pouvons venir exposer nos soucis, poser nos conditions, il faut constater nos divergences et nos convergences. Une consultation est une marque de considération. Notre souci et notre souhait est que la Guinée se dote d’un conseil du dialogue permanent qui puisse affronter toutes les questions d’intérêt national.
Nous avons besoin de savoir qu’est-ce qu’on nous propose, peut-être, il y a des surprises. Nous avons trop vite prêché avant besogne, parce que nous avons discuté intellectuellement de quelque chose qui n’existe pas d’abord. On ne peut pas s’appuyer sur des déclarations des personnes et dire que quelque chose existe. Un citoyen est libre d’avoir une position comme une autre, mais la réalité politique est avec la réalité juridique. Nous attendons de voir une quelconque description, et nous avons quelque chose à dire en tant qu’Alliance pour le Renouveau national (…) », ajoute Sékou Koureissy Condé au compte du parti ARENA.
Makoura