Il est fortement présidentiable. L’erreur de »casting » fait souvent qu’il se distancie du pouvoir à cent lieues. La bureaucratie serait son atout majeur. Un technocrate dont le pays a besoin – mais il se trouve être coincé dans un creuset de mauvaise stratégie.
La mauvaise langue – consiste à dire que Sidya Touré est un mauvais leader. Il fait partie des technocrates qui peuvent élever ce pays vers un meilleur développement. Mais il n’en trouve toujours pas le bon sésame pour ouvrir les portes de sa chance.
Autrefois, grand ami d’Alpha Condé, qui l’a même nommé à ses côtés, au poste de haut représentant du chef de l’État. Mais l’impatience a fini par lui rattraper. Il quitta ses fonctions avec fracas – une mauvaise séparation avec le président de la République.
À quelques mois de la présidentielle prochaine, l’Union des forces républicaines (UFR) traverse une crise. Le parti est juvénile. Le sang chaud fait que les plus sages du parti commencent à prendre leurs distances. Le leader de l’UFR est à la croisée des chemins. Il doit faire le choix entre les jeunes dynamiques de son parti mais sans expérience politique, et les plus sages. Mais les premiers ont fini par gagner la confiance de leur leader. Les plus intelligents sont devenus des « zozo »qui ont fini par démissionner.
Dr Deen Touré, en connaît certainement quelque chose. Il avait en charge de diriger le groupe parlementaire de son Parti à l’assemblée – s’agissant »Alliance Républicaine ». Mais il a fini par jeter l’éponge.
Le »Général » Badra Koné, un des célèbres prisonniers politiques sous Alpha Condé – a aussi démissionné de l’UFR. Suivi dans un minimal temps par la coordinatrice du Parti à Forécariah, Hadja N’gamet Camara.
Paix à l’âme de feu Bah Mamadou ! Il a vite compris de donner le Parti à une autre personne quand il se sentait aux limites de ses compétences. Sidya Touré serait dans la même situation. Temps pour lui de chercher un bailleur de fonds pour l’UFR. Mais entendra-t-il raison. On ne sait rien !
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