Le président de l’Union démocratiques de Guinée (UDG), était l’invité, ce mardi 15 juin 2021, de l’émission Mirador de FIM Fm, au cours de laquelle, il est revenu sur son cabinet de chef de file de l’opposition. Mamadou Sylla a aussi parlé du cadre du dialogue, récemment annoncé, dont le secrétaire permanent a été nommé à cet effet, en la personne de Fodé Bangoura.
Extrait : « Je remercie Dieu de m’avoir donné le minimum pour vivre. J’ai donné un immeuble pour mon institution, parce que j’ai vu qu’aucune institution n’a un immeuble proprement dit. J’ai adressé deux fois des memos au gouvernement mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réponse. Le contenu parlait de la libération des détenus politiques et l’ouverture des frontières. Moi je veux qu’on dépasse l’affaire de mon budget, parce que je vois qu’il y a un manque d’argent », a souligné, Mamadou Sylla, répondant à la question relative sa relation avec le président Alpha Condé.
Poursuivant, il est revenu sur la situation d’incarcération de son frère Oumar Sylla alias Foniké Mengué, qu’il qualifie d’ailleurs de déplorable : « J’avais commencé de faire des démarches envers le président de la République pour lui parler de Foniké Mengué, il m’a dit qu’il va voir. Mais est-ce que c’est étonnant ? non ! car il m’a refusé même ce que la loi m’a conféré. C’est ce qui s’est passé sur le procès de Foniké Mengué. C’est vraiment déplorable. Des juges qui jouent sur la vie et l’avenir de mon frère, c’est déplorable. »
Dans la foulée, le président Mamadou Sylla s’est exprimé sur le cadre du dialogue politique et social annoncé en Guinée : « Moi, je suis le premier à aller vers le dialogue. Il n’y a aucun problème mais seulement on demande un dialogue franc. C’est pourquoi on a décidé de nous réunir au sein d’une coalition, parce que nous savons qu’il y a plus de 300 partis politiques en Guinée et malheureusement tous ces partis ne peuvent pas parler. Moi je souhaite que l’UFDG participe à ce dialogue. Sur les préalables qu’elle pose, je ne les donne pas tort. Le président de la République devrait allait dans ce sens pour faciliter le dialogue », ajoute-t-il.
Par Talibé Bah