Les résultats du baccalauréat unique de cette année scolaire session 2018- 2019 ont chuté d’un taux de 24,38% d’admis sur l’ensemble du territoire national. Une année scolaire qui a connu des perturbations pendant trois mois à cause de la grève des enseignants déclenchée en octobre qui a pris fin le 10 janvier 2019. Ce vendredi 9 août à Conakry, le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, a rejeté les responsabilités situées à son niveau.
Répondant aux questions de nos confères sur ce taux d’échec élevé du Bac session 2019, le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah s’est défendu en situant la responsabilité au niveau du gouvernement.
« Nous ne sommes aucunement responsable de ce taux-là. C’est le gouvernement. Je n’ai entendu aucune institution dire que c’est le SLECG qui est responsable. Ce sont nos détracteurs et l’autre Syndicat fabriqué par le gouvernement qui le disent. C’est un résultat politique », a dit ce vendredi, Aboubacar Soumah.
Ajoutant : « Ils veulent faire comprendre aux parents d’élèves que le SLECG qui est le responsable, or ce sont eux qui ont mis cette politique en place en faisant échouer de façon exprès ; les enfants des préfectures qui ont observé le mot d’ordre de grève. Par ce que si nous revenons sur les copies de ces enfants, vous allez comprendre qu’ils ont bien travaillé », s’est défendu Aboubacar Soumah.
Poursuivant son interrogation, Aboubacar Soumah a aussi révélé que : « dans la préfecture de Dubréka, des copies des enfants qui étaient à la tête de la grève ont été soutirées lors de la correction (…) Depuis trois ans, le gouvernement a arrêté d’orienter les bacheliers dans les Universités privées. Cette politique est une stratégie du gouvernement qui a des objectifs clairs. Ce qui fait que le BAC est devenu comme un concours, les admissions se font en fonction des nombres de place », ajoute Aboubacar Soumah.
Oumar Konaté