C’est un Bah Oury très remonté, après la violente dispersion faite par la police à l’encontre des opposants du mouvement « Amoulanfé », contre un 3e mandat d’Alpha Condé, au niveau de la maison des Associations, où les « brassards rouges » et opposants s’étaient retrouvés dimanche 16 juin, en vue de la naissance officielle de cette appellation vernaculaire contre toute possibilité à Alpha Condé de briquer un nouveau mandat.
« Je déplore la détérioration du climat qui prévaut dans notre pays. Si des responsables de premier plan demandent d’aller traquer, débusquer des gens qui ne pensent de la manière qu’eux, jusqu’à leur dernier retranchement, c’est une dérive qui pourrait amener à des explosions de violences qui ne seraient pas dans l’intérêt aussi bien de ceux qui dirigent actuellement que de la Guinée toute entière. La stabilité de la Guinée est une nécessité absolue. Donc, la retenue, la pondération, le respect des principes démocratiques doivent être de mise à tous les niveaux, quels que soient les bords où l’on se place… », a-t-il regretté, intervenant chez nos confrères du site africaguinee.com .
Dian Bah