Il est de coutume souvent quand un homme politique a des ennuis qu’il transforme les médias à une tête de turc. Mais cette fois-ci, le vent semble enlever la toiture. Koureissy Condé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait soutenu le 23 mai dernier, entre autres :
« Nous avons dit que le président de la République a effectivement le droit d’organiser un référendum et que ceci est inattaquable. Je dis bien le droit, je parle du droit, et que c’est la constitution nationale de la 3èmeRépublique, la constitution du mois de mai 2010 qui en fait foi… », affirmait-il le président du parti Alliance pour le Renouveau National, Dr Koureissy Condé, à l’occasion d’une conférence de presse du 23 mai dernier.
Et d’être plus clair : « Je ne suis pas en train de dire que je suis porteur ou supporteur d’une nouvelle constitution, je suis en train de dire que la voie référendaire, l’initiative d’un référendum appartient effectivement à un président de la République, au président de la République parce qu’il est détenteur d’une parcelle de la souveraineté nationale et c’est pourquoi lorsqu’un président de transition ou un président par intérim est en place, il n’a pas autorité à organiser un référendum. Il ne peut pas. Le référendum est un outil exclusif entre les mains d’un président de la République en fonction et légitimement, légalement, politiquement, démocratiquement élu… »
Un Koureissy Condé incompris ?
« Je suis contre la nouvelle Constitution », c’est sa lecture de ce lundi 27 mai, invité de l’émission « Les grandes gueules », où il a clairement dit qu’il entend interpeller le chef de l’Etat Alpha Condé sur la question. Dit-il, « d’être au-dessus de la mêlée », et affirme de même qu’il est contre le « 3e mandat » de l’actuel locataire de Sékhoutouréya.
Dian Bah