En Guinée, à chaque jour les associations se créent pêle-mêle, mais en pratique, celles qui sont auprès du peuple sont peu – et alors que la société civile est censée peser davantage dans le débat public et de permettre aux plus précaires de faire entendre leur voix (hic).
C’est à ce niveau justement que le bât blesse, de savoir comment la société civile guinéenne dans son ensemble appréhende les attentes de la population, au-delà même de leurs simples déclarations médiatiques.
Ailleurs, les débats de proximité sont organisés, sans langue de bois, en vue de quantifier les attentes des populations. Et sous d’autres cieux également les pétitions sont souvent mises en ligne en vue d’atteindre un grand nombre de populations afin de connaître leurs attentes. C’est en cela même une société civile participative est recommandée de nos jours.
En effet, en Guinée, à l’approche de l’heure du bilan de la gouvernance actuelle, certains acteurs de la société civile guinéenne, au lieu d’évaluer toutes les promesses du président en exercice si vraiment elles ont été réalisées, s’adonnent davantage à des débats stériles qui ne méritent pas pour l’heure à être sujet à discussion ou à des polémiques.
Notre société mérite mieux que ça. Il est à présent impératif que les vrais acteurs de la société civile guinéenne se réorganisent en leur sein, pourquoi pas l’assainir en vue de qualifier son personnel. Comme dit quelqu’un, « ça glisse de ce côté ! ».
Demba Kourouma