TRIBUNE. Dans sa propre formation politique, beaucoup de ses militants croyaient qu’il était l’homme à ne pas contredire, s’agissant de ses décisions politiques. Ils sont des milliers, ses propres partisans, qui estimaient qu’il fallait le laisser la main libre dans ses nominations. En 2010, l’argument qui fut donné aux militants, (était de laisser le chef de l’Etat, récompenser ses alliés politiques). Mais cinq ans après, le même scénario serait en place. Ses militants sont toujours en attente, de voir eux-aussi participer à la gestion d’un pouvoir dont ils ont été les acteurs.
Aujourd’hui, ils sont des milliers, des partisans de la majorité au pouvoir, qui n’hésiteraient plus parler en public, s’agissant de leur propre remord, de voir les choses se dérouler autrement. Ils murmuraient soudainement dans l’ombre pour éviter d’être rapportés. Et pourtant, ils seraient mécontents parmi les plus fidèles du chef de l’Etat, Alpha Condé, qui ont cru en lui depuis de longs moments du combat du RPG pour la conquête du pouvoir en Guinée.
Alpha Condé touche ses fidèles
Cet aspect de la chose n’est pas faux. Alpha Condé a tendance de s’accrocher à la (Basse-côte), région hautement politique, où les fils et filles de la région bénéficieraient des postes clés dans l’administration. Et ce, en dépit des casseroles qu’ils seraient censés traîner. Jamais de l’inspection en leur encontre. Ils seraient devenus des intouchables de la République. Ils n’hésiteraient même pas de mettre à contribution leur coordination régionale, en vue d’influencer certaines décisions du chef de l’Etat. Finalement, aujourd’hui en Guinée, le mauvais cadre, serait celui qui n’a aucun soutien de sa communauté ou qui ne serait pas dans le cercle favori du président.
La récente nomination de Dame Aribot au Port autonome de Conakry en dit long, après avoir quitté avec fracas à son poste de directrice générale adjointe dudit port. Mais finalement certains facteurs auraient pesé dans sa nouvelle nomination en étant encore directrice générale du Port autonome de Conakry.
Et de l’autre côté, ses propres partisans seraient mis en lambeaux, humiliés, poursuivis pour cause de malversation financière. Mais à qui profite tout cela ! Là est la question. Parce que, comme disait quelqu’un, il y a toujours des esprits malins, tapis dans l’ombre pour l’aboutissement de leur ambition. Mais est-ce le président en sait grand-chose ? Dans tous les cas, attendons de voir !
Bangaly Bérété
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