Y a-t-il une crise à l’UFR autour du cas Baidy Aribot ?
La question mérite d’être épiée. Et pour cause : le 8 juin 2019, lors de l’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR) de M. Sidya Touré, le secrétaire exécutif du Parti, Saikou Yaya Barry et le député Ibrahima Deen Touré, dans le vraisemblable, n’étaient pas en « phase » au sujet du cas Baidy Aribot, s’agissant des propos d’injures à l’encontre de ce dernier.
Pour le député Ibrahima Deen Touré, aussi droit dans ses bottes comme une éclaircie, a fait entendre aux « détracteurs » de Baidy Aribot, que : « la volonté de nuire ou de servir un homme ou une cause prend naissance dans la tête par le biais de la pensée, dans la réflexion et finalement dans la conception. C’est à partir de ce stade que ça arrive dans la parole… », avait lancé le député Deen Touré, à l’encontre de ceux-là qui s’attaquent à la personne de Baidy Aribot, un éjecté de l’UFR.
Badra Koné, à son tour, répond rudement!
Face à l’épreuve des rumeurs de l’existence d’une « crise » au sein de l’UFR, les responsables du parti étaient obligés de contenir ce flot d’interprétations à l’encontre de leur Parti. Le secrétaire national de la jeunesse de l’UFR, a semblé se convertir en mordant , répondant les coups par coups contre ceux du parti qui « s’autorisent » à parler sans l’avis de M. Sidya Touré.
« Sachez que si le président Sidya Touré n’autorise pas quelqu’un à parler au nom du parti, tout ce qu’il dira, c’est du mensonge, qui qu’il soit », a-t-il lancé le 15 juin dernier lors de l’assemblée hebdomadaire de l’UFR, en présence massive des jeunes du parti.
Et de cadencer ses attaques avec une forte résonante : « à bas les traîtres ! On dit que ton destructeur, c’est celui qui te connaît mieux. Nous ne sommes pas ici pour une guerre de personne, je ne dis le nom de personne. Mais chacun se reconnaît et chacun connaît de quoi je parle. Je dis que je ne dis aucun nom, mais en tant que secrétaire national de la jeunesse, je dois attirer l’attention de la jeunesse parce que c’est cette jeunesse qu’on trompe… », conseille, Badra Koné à l’endroit de la jeunesse du parti.
Et pour être plus clair : « on se tape la poitrine pour dire je suis du bureau exécutif alors que les décisions n’émanent pas du président du parti. Quand on parle et qu’on ne le fait pas au nom du président, c’est un faux débat. Ceux qui ne veulent pas que je dise ça, vous vous trompez. Sidya Touré est le seul qui autorise quelqu’un à l’UFR de prendre une décision ici. Personne ne parlera au nom du président… ».
Dian Bah pour www.alerteur.com
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